PARTICIPER, RESTER OUVERT – S’ENGAGER DANS UNE AUTRE VOIE
1. PARTICIPER POUR CONSTRUIRE
Changer sa représentation de la consultation
La consultation d’homéopathie uniciste est une consultation singulière qui diffère des consultations médicales généralistes ou spécialisées que vous connaissez déjà. Vous avez une représentation interne de la consultation médicale.
Pour que la consultation d’homéopathie uniciste porte le plus de fruits possibles, vous allez être amené à la changer.
Le médecin homéopathe uniciste a besoin de vos symptômes, des signes de l’auscultation et, si nécessaire, des données biologiques ou d’imagerie, de l’avis d’un confrère spécialisé. Mais il ne traite pas la maladie seulement.
Il cherche à rééquilibrer le terrain qui s’exprime notamment par la maladie qui a déclenché le besoin de consultation.
Mais encore plus que tout, il a besoin de VOUS et de votre PARTICIPATION ; de votre présence active dans ce dialogue singulier de la consultation homéopathique uniciste. VOUS DEVENEZ ACTEUR DE PREMIER PLAN.
Adopter un état d’esprit particulier
L’état d’esprit est d’accepter des « blancs » de parole où la conscience tourne sur une question, va chercher des informations, reprend l’ambiance d’un rêve et le restitue librement. L’état d’esprit est d’accepter de laisser parler son enfant, son conjoint, d’accepter que des choses que l’on ne connaissait pas soient dites. Il ne s’agit pas d’une consultation chez le psychologue ou d’une analyse chez le psychiatre.
La finalité de la consultation d’homéopathie diffère : elle est clairement de trouver le remède de terrain, c’est-à-dire le remède homéopathique qui rééquilibrera, au plus juste, l’énergie propre de l’individu.
L’adéquation entre le remède et le terrain de la personne dépend donc de la qualité des signes qui seront donnés.
— Vous mettez en parole de signes personnels singuliers de tous acabits : physiques, psychiques, rêves, illusions (cf « avant la consultation »).
— Vous vous questionner : que puis-je dire de plus ? Comment être utile davantage ?
— Votre participation va donner du sens au traitement parce que vous aurez activement participé à sa découverte.
Le médecin homéopathe uniciste met en œuvre une qualité d’écoute, un savoir questionner et la capacité d’intégrer les signes en les confrontant à ses ressources et expériences. Un nouvel espace d’opportunités s’ouvre.
— de trouver la solution à votre problème concret de santé.
— d’aller plus loin en trouvant un équilibre global.
— qu’ainsi rééquilibré vous puissiez développer vos projets, délivrer votre message, interagir harmonieusement avec les autres.
Investir un nouvel espace
Un nouvel espace de création : c’est en modifiant la représentation interne de la consultation médicale que vous vivrez pleinement la consultation d’homéopathie uniciste.
Devant vous, s’ouvre un nouvel espace. Ni vide ni anxiogène. Riche de la rencontre entre vous et le médecin homéopathe uniciste.
C’est cette rencontre qui a du sens. La consultation devient une création commune.
Un nouvel espace-temps : une heure (ou parfois plus) pour les premières consultations qui va permettre l’échange, le questionnement intérieur, les allers-retours patient-médecin.
Les questions ne sont pas des inquisitions :
— elles constituent des rampes de lancement pour la réflexion.
Les silences ne sont pas des pauses passives :
— de part et d’autre chacun continue de réfléchir. Vous allez dire mieux, ou dire plus, ou vous décider de dire plus.
Un nouvel espace de liberté : l’espace de rapports est modifié.
Chacun apporte à l’autre, chacun a besoin de l’autre.
Dites-vous bien que le médecin homéopathe n’est pas dans le jugement, quoique vous disiez. Il est bienveillant.
2. LACHER LES FREINS
Idées préconçues, attention danger !
Chacun vient à la consultation avec un état d’esprit particulier : des motivations profondes, des idées positives (celles-là même qui ont amené à consulter), et des inquiétudes ou des peurs qui font barrière et empêchent d’être entièrement présents, de s’impliquer.Ces idées-ci sont compréhensibles et l’homéopathe uniciste les connait, les accepte, les respecte.
Elles sont relatives à notre histoire. Elles relèvent d’un jugement initial autour duquel se sont bâties des idées préconçues et des résistances qui entravent l’investigation.
Ces idées préconçues traduisent un besoin de sécuriser les chemins empruntés par une intellectualisation ou une mentalisation excessive de la démarche. Or, pour l’homéopathie uniciste, l’entrée majoritaire des informations dans l’espace de la consultation provient des émotions, du ressenti et de l’intuition. Oblitérer cette entrée ou la réduire a minima et laisser l’aspect intellectuel s’installer de façon prépondérante affecte l’essence même de la consultation homéopathique.
En se coupant d’une très grande quantité et qualité d’informations, la construction est d’emblée bancale.
À présent, vous êtes dans le lieu de la consultation.
Si les idées préconçues sont les plus fortes, elles risquent de se placer au centre de l’espace de la consultation, ravissant la place à la construction commune que le médecin homéopathe attend de faire avec vous. Vous étiez partis pour franchir l’obstacle, restez donc dans cette dynamique !
L’intellectualisation reflète, certes, des capacités d’analyse, des capacités de conception, des choses abstraites ou en devenir et donc une production élevée de l’esprit.
Mais elle se présente aussi comme une prison, élégante, mais prison quand même.
Ce n’est pas ce que cherche l’homéopathe.
Il est à l’écoute de vos émotions, vos ressentis, votre façon propre de vous positionner dans toutes les situations de la vie : de quelles sensations, émotions vous êtes traversés, des contextes dans lesquels vous avez agi et qui font mémoires, des évènements que vous vivez qui les activent.
Replacée dans son vrai champ d’investigation, la consultation homéopathique déploie ses potentiels.
Loin de la question technique, elle cherche à donner une réponse adaptée à VOUS, en s’appuyant sur l’expérience humaine.
Il faut que je sache comment ça marche avant de commencer un traitement homéopathique.
Alternatives : Parlez donc de vous, tout simplement ! Dans la pensée collective, particulièrement occidentale, on estime que l’intellect précède et prime l’intuition et pour cela on cherche à tout prix une explication convaincante.
On préfère sacrifier la vérité pourvu que l’on possède une théorie séduisante intellectuellement.
Or, dans les faits, c’est bien l’intuition qui précède l’intellect.
Les meilleurs chercheurs n’ont-ils pas des intuitions qui, précèdent, voire président, à la mise en route des projets ? Le développement consécutif du projet relève, lui, de la construction intellectuelle.
Il faut que ça marche de suite…
Alternatives : Et si vous preniez le risque que cela ne « marche » pas de suite ? D’ailleurs que signifie un remède qui « marche » ? Il est possible que le premier remède prescrit ne supprime pas totalement le symptôme, mais l’améliore. L’observation juste de l’amélioration est un point important. Qualifier et quantifier l’amélioration permet de savoir si l’on est sur la voie de la guérison.
S’il ne supprime pas totalement et définitivement le symptôme, le remède va travailler en amont du symptôme, sur les mécanismes qui le génèrent. Cela peut prendre du temps.
D’autres signes qui accompagnaient le signe principal peuvent s’amender, témoignant de l’amélioration. Ce serait un mauvais procès d’estimer que « ça ne marche pas » alors qu’un processus est engagé.
De votre côté, vous allez continuer de réfléchir et dire plus et mieux. Le médecin va continuer à réfléchir et comprendre plus et mieux.
Quelles questions ! Cela ne concerne pas l’homéopathe !
Alternatives : Méfiez-vous ne votre propre censure ! L’homéopathe ne fera jamais rien sans votre consentement.
L’homéopathe est très attentif à n’avancer dans le travail de découverte du remède de terrain qu’avec votre consentement.
Il ne cherche pas à vous déstabiliser ou à rentrer par effraction dans votre univers. Ce ne sont pas ses outils d’investigation. Il est respectueux du rythme de votre réflexion.
Il convient d’observer que, parfois, on affiche une résistance à dire jusqu’au bout notre pensée, parce que l’on sait bien, dans notre fort intérieur, que cela fait partie de notre fonctionnement le plus intime, le plus secret que l’on n’a pas envie de livrer.Le but de l’homéopathe n’est pas d’y apporter un jugement, de vous dire « Ce n’est pas comme cela qu’il faut fonctionner, c’est une façon erronée qui vous nuit, ou qui nuit aux autres… » Il va la considérer comme la définition la plus affutée de votre terrain. C’est cela qu’il cherche pour déterminer le remède qui vous correspond le plus finement, le plus exactement.De consultation en consultation, le niveau de compréhension du travail homéopathique s’accroit et la prescription s’affine.
Je suis un traitement que je n’ai pas l’intention d’arrêter. Quelle place alors pour l’homéopathie ?
Alternatives : L’homéopathie vous accompagne là où vous en êtes jusque là où vous souhaitez aller, suivant le rythme que vous désirez.
Les intentions de l’homéopathe n’ont nullement été d’arrêter radicalement les traitements en cours pour installer le sien.
Il connait les traitements et les pathologies qu’ils traitent, comprend et respecte la prescription.
L’homéopathie agit de façon différente des traitements allopathiques classiques.
Les deux types de traitements peuvent être entrepris en parallèle sans que les objectifs de l’une ou de l’autre ne soient contrariés.
Certains patients viennent à la consultation d’homéopathie pour tenter d’apaiser les effets secondaires des traitements sans avoir l’intention a priori de l’arrêter. D’autres, de tous âges, se posent la question d’une autre façon de faire.
Pour l’instant, ils souhaitent garder leur traitement et expérimenter l’homéopathie en se donnant le temps d’acquérir une autre conscience, de former d’autres idées à la lumière des résultats obtenus, d’investir progressivement leur confiance dans des façons d’agir différentes.
Concernant les personnes qui mettent en œuvre plusieurs démarches thérapeutiques de concert, elles sont seules maitre à bord pour juger des réponses apportées et pour ressentir l’aspect positif de certaines associations. Les intentions de l’homéopathe n’ont nullement été d’arrêter radicalement les traitements en cours pour installer le sien.
Il connait les traitements et les pathologies qu’ils traitent, comprend et respecte la prescription.
L’homéopathie agit de façon différente des traitements allopathiques classiques.
Les deux types de traitements peuvent être entrepris en parallèle sans que les objectifs de l’une ou de l’autre ne soient contrariés.
Certains patients viennent à la consultation d’homéopathie pour tenter d’apaiser les effets secondaires des traitements sans avoir l’intention a priori de l’arrêter. D’autres, de tous âges, se posent la question d’une autre façon de faire.
Pour l’instant, ils souhaitent garder leur traitement et expérimenter l’homéopathie en se donnant le temps d’acquérir une autre conscience, de former d’autres idées à la lumière des résultats obtenus, d’investir progressivement leur confiance dans des façons d’agir différentes.
Concernant les personnes qui mettent en œuvre plusieurs démarches thérapeutiques de concert, elles sont seules maitre à bord pour juger des réponses apportées et pour ressentir l’aspect positif de certaines associations.
Je ne vais pas devenir dépendant des granules homéopathiques et de l’homéopathe !
Alternatives : Vous êtes libre ! L’homéopathe propose de cheminer avec vous. Chaque remède permet une étape de ce chemin.
La peur de la dépendance est naturelle. Pourtant, le remède homéopathique, lorsqu’il est correctement prescrit et surtout correctement utilisé, ne rend pas dépendant. L’attitude qui consisterait à consulter pour connaître le nom du remède en vue d’une auto-administration est dangereuse.
La répétition anarchique du remède donnerait lieu à des manifestations de sa toxicité et serait une porte ouverte à une attitude de dépendance vis à vis du remède.
Craindre la dépendance au médecin paraît exagéré. Vous avez choisi de mettre un médecin homéopathe sur votre route, il est là pour vous accompagner dans votre évolution et non pas pour la diriger et la contrôler.
L’idée de cheminement structure de façon essentielle la démarche homéopathique. Les remèdes homéopathiques vous aident à chaque étape permettant un cheminement sur la voie de la guérison, une avancée vers un mieux-être, le développement de ce que l’on a en soi.
Parfois, les problématiques sont complexes impliquant du temps et de la persévérance pour délier les nœuds.
Chaque remède joue son rôle et participe à désimbriquer les problèmes, les comprendre puis les intégrer.
Il est important que les premières consultations ne soient pas éloignées, pour approcher au plus près le remède de terrain.
Si le médecin et le patient observent une bonne évolution signifiant qu’il s’agit pour le moment du bon remède de terrain, alors on peut espacer. Mais il est bon de rester en contact pendant ce délai.
La crainte de la dépendance apparaît sans fondements. L’idée de cheminement la supplante. L’idée de construction la prolonge.L’homéopathie est vectrice de l’énergie qui libère votre potentiel pour construire autour de vous. En ce sens, elle apparaît comme un facteur d’évolution personnelle et devient facteur d’évolution interpersonnel et pourquoi pas sociétal.
Acteur de votre santé, vous réalisez une démarche préventive profonde, la plus en amont possible, dans le respect d’un équilibre écologique. Cheminer pour participer à cette construction, n’est-ce pas enthousiasmant ?
Aucun intérêt à ce que j’amène mon bébé en consultation, il ne sait pas parler !
Alternatives : Le bébé est une personne, si la consultation lui est dédiée, il doit être au centre de celle-ci.
Pendant la consultation, le médecin examine le bébé. Il doit donc être physiquement présent, en contact avec le médecin, en contact avec sa maman, son papa, ou les deux. Une relation à trois entre bébé, le ou les parents, le médecin va s’établir.
Le bébé est un être extrêmement communicant dans toutes les dimensions de la communication non verbale : par sa physionomie, son attitude, son maintien, ses actions, ses demandes, les sons qu’il émet. Il est en contact avec l’émotionnel ; il n’a pas besoin de son mental pour vivre la consultation.
Le médecin observe, ressent, entre volontiers en contact avec l’enfant. Il étudie le faisceau de liens qui unissent le bébé et ses parents. Si l’occasion se présente, il pourra observer son comportement par rapport à la prise de nourriture.
Il interroge sur l’état d’esprit de chacun des parents au moment de la conception de l’enfant, comment se sont déroulés grossesse et accouchement, les premiers temps de vie du bébé, son installation dans la famille, la fratrie, ses rythmes.
Le RDV avec le docteur ne doit en aucun cas être un sommet d’anxiété pour les parents. Manger, dormir, être changé font partie de la vie du bébé donc de la consultation.
Inutile de monopoliser son esprit sur des choses aussi simples. Par contre, il est directement fructueux de mobiliser ses capacités d’observation, pour capter les signes de son enfant et accueillir ce qu’on en ressent pour l’exprimer en consultation.
Les consultations homéopathiques sont longues. Jamais mon enfant ne pourra se tenir tranquille aussi longtemps !
Alternatives : S’il est normal qu’un enfant puisse bouger, il est souhaitable qu’il participe.
Plutôt que de craindre la consultation, les parents peuvent la préparer avec leur enfant et lui présenter en amont le travail homéopathique qui va être entrepris pour lui, afin d’ôter les pierres de sa route et qu’il avance dans sa direction personnelle harmonieusement.
Chacun va se mobiliser : les parents, le médecin et lui aussi.
Il est capable de dire beaucoup sur lui et en le faisant avec précisions, il devient acteur de la consultation et va participer à sa construction.
Consigner l’ensemble des signes sur un cahier permet de ne pas oublier de les citer lors de la consultation.
Pendant la consultation, l’enfant est libre de bouger, lire, écrire, dessiner, boire, se reposer.
Le médecin homéopathe en profite pour le regarder vivre, se positionner, peut analyser ses dessins, observe les relations avec le parent.
Le médecin cherche l’alliance avec son jeune patient. Il apprécie quand il apporte des signes, écoute et répond aux questions.
Lorsque c’est le cas, il s’avère que la consultation passe rapidement. Chacun, enfant, parent, médecin, en sort grandi.
Mes parents m’ont obligé(e) à venir. Moi, je n’en vois pas l’intérêt. Je ne suis pas malade. De toute façon, je n’ai rien à dire.
Alternatives : Et si vous saisissiez l’opportunité d’être vous-même, grâce au remède de terrain ?
Il est important de réaffirmer le sens de la consultation homéopathique. Il ne s’agit pas d’un espace de jugement. Il ne s’agit pas d’un espace de stigmatisation, d’attribution de rôles au jeune, au père, à la mère et aussi au médecin homéopathe.
Dans cet espace, il est profitable à chacun de fonctionner dans le sens de « construire ensemble », en SYNERGIE.
Bien entendu, le jeune a le droit, a le choix de ne rien dire, ne pas entendre les questions, de rester sur ces positions, de dénigrer l’homéopathie et l’homéopathe. Cependant, les parents peuvent oser insister, lui dire « essaye », présenter le travail homéopathique comme une opportunité de dérouler l’écheveau de ses idées, ses émotions, de ses intuitions si caractéristiques, si singulières qu’elles le constituent.
L’adolescence n’est ni une maladie à guérir ni l’expression d’énergies incomparables à normer au nom d’un confort ô combien relatif.
Il apparaît qu’une première consultation, réunissant les deux parents et l’homéopathe, préalable à la consultation du jeune, puisse être bénéfique. L’homéopathie bien conduite pourra être des plus efficaces. À travers la définition du terrain du jeune sont mises à jour des caractéristiques, des principes de fonctionnement personnels propre au jeune patient mais pas seulement – il peut s’agir aussi de ceux de sa famille, car chacun des membres d’une famille détient des problèmes qui la concerne tout entière.
Il est possible que ce ne soit pas directement confortable, ni pour le jeune ni pour ses parents ou ses proches. Mais c’est ce qui, compris et équilibré par le remède de terrain, va assurément devenir le plus hautement constructeur pour le jeune, ses parents, voire les membres de sa fratrie.
Ce n’est pas à mon âge que je vais changer la manière de me soigner !
Alternatives : Il n’y a pas d’âge pour bénéficier de l’homéopathie.
Elle accompagne cette période de la vie en aidant à prendre en charge ses caractéristiques. De cette façon, elle participe à éviter l’excès de médicaments. La personne qui avance en âge présente souvent plusieurs pathologies à laquelle répond une polymédicamentation dont le pilotage n’est pas aisé, assortie des risques de surdosages médicamenteux ou génératrice des pathologies des sujets âgés. L’homéopathe ne prétend pas faire la révolution et l’action qu’il est susceptible de mener s’inscrit dans la stratégie générale du médecin traitant. Il est probable qu’il ne trouve pas le remède de terrain tout de suite, faute de données. La personne qui avance en âge est rarement familière avec l’exercice d’exégèse de ses données personnelles. Sa discrétion, son extrême pudeur font écran. L’homéopathe a conscience que la consultation homéopathique désoriente. Il s’attache à briser les images de la vieillesse, synonyme de « charge » pour la société, de « naufrage » et « décrépitude ».
Il assure son patient de son écoute, en lui proposant d’investir tout l’espace de la consultation de son humanité unique et passionnante.
Il reconnaît des situations sous-estimées à cette période de vie : mise à la retraite, déménagement, intervention chirurgicale même modeste, impliquant l’anesthésie, fractures osseuse, douleurs mais aussi tristesse, chagrin, anxiété que le départ de sa demeure amplifie.
Il envisage les remèdes susceptibles d’apporter des solutions et participe à alléger le poids médicamenteux.
Dans l’intimité de la personne âgée se trouve souvent l’aidant – qu’on oublie et qui s’oublie –, profondément débiteur en énergie physique et psychique. Les remèdes homéopathiques peuvent développer une énergie puissante sur laquelle appuyer l’action quotidienne.
3. COMPRENDRE LE TRAVAIL DE L’HOMÉOPATHE UNICISTE
Le remède de terrain parmi 3 000 remèdes.
Pendant la consultation, le médecin homéopathe uniciste sait questionner et capter les signes. Son expérience permet qu’il s’oriente vers un remède ou un faisceau de remèdes. Il a besoin de confronter les signes collectés à ceux décrits dans la littérature homéopathique, véritable compilation d’observations d’homéopathes, réalisées depuis que l’homéopathie existe. À travers les ressources, il se relie aux expériences de ses ainés ou contemporains. Il sait questionner les ressources et capter dans chacune d’elle ce qui va l’amener à la découverte du remède pour, au final, prescrire un remède de terrain unique (remède de fond) choisi parmi plus de 2 000 remèdes, issus des trois règnes végétal, animal, minéral. Le remède porte le nom d’un animal, d’un végétal, d’un minéral. Il n’en porte pas seulement le nom, mais également l’énergie spécifique de celui-ci, qu’il soit animal, végétal ou minéral.
— Les remèdes animaux sont issus de toutes espèces d’animaux, les mammifères, les ovipares, les animaux terriens, aquatiques, volant, les serpents, les insectes, les microorganismes. Se rattachent à ce groupe de remèdes les laits des différents mammifères. Caractéristique commune : la compétitivité, la sexualité.
— Les remèdes végétaux regroupent les arbres, les fleurs, les champignons qui poussent sous différentes latitudes. Caractéristique commune : la sensibilité.
— Les remèdes minéraux sont issus d’éléments de la classification périodique des éléments Ils peuvent être des métaux ou minéraux simples, des sels, des métaux composés. Caractéristique commune : la structure.
Les répertoires et matières médicales anciennes constituent les ouvrages de référence de chaque médecin homéopathe.
Le fructueux rapport aux ressources pendant la consultation
Pendant la consultation, le médecin homéopathe cherche fréquemment dans ses livres (ou son ordinateur, car certains livres ont fait l’objet d’une programmation informatique). Cette situation génère une multitude de questions :
— Pourquoi ce rapport permanent aux livres ?
— Faut-il toujours qu’il vérifie quelque chose ?
— N’est-il pas sûr de lui ?
Ces questions légitimes émanent d’un patient chez qui le sentiment d’abandon domine. Le médecin homéopathe uniciste travaille essentiellement avec deux types d’outils : les répertoires et les matières médicales.
— Le répertoire homéopathique présente, pour chaque signe physique ou mental, les remèdes qui ont été indiqués avec succès. On y entre par les signes et non pas par la maladie. Il existe plusieurs répertoires, d’auteurs et d’origines différentes, (américaine, indienne, anglaise, hollandaise, suisse…). Chacun représente un titanesque travail de répertorisation des signes de tout acabit, physiques ou mentaux. On y appréciera la finesse de la description du signe…
— La matière médicale homéopathique présente des monographies extrêmement détaillées de chaque remède expérimenté en recensant tous les symptômes attachés à ce remède. Dans la matière médicale analytique, tout y est systématiquement décrit. Les matières médicales synthétiques sont des résumés des précédentes, où sont conservés des signes clés pour chaque rubrique. Il existe des matières médicales encore plus synthétiques où le remède est présenté en quelques mots clés, de véritables mots-définitions du remède.
À paradigmes nouveaux, nouvelles ressources…
Les connaissances homéopathiques ne sont pas fixées à tout jamais. L’homéopathie suit au plus près l’homme. L’homme évoluant, l’homéopathie évolue, tout comme l’ensemble de la médecine évolue.
— Les répertoires et matières médicales anciennes constituent les ouvrages de référence de chaque médecin homéopathe.
— L’homme d’aujourd’hui vit différemment, à des rythmes autres. Il reçoit des influences extérieures nouvelles. L’espace-temps dans lequel il vit s’est modifié. Il doit répondre à des problématiques différentes.
— De nouveaux répertoires et matières médicales voient le jour. Leurs auteurs y incorporent les nouvelles données. La richesse des publications internationales, livres, journaux, éditions numériques, témoignent de l’énergie qui anime les homéopathes du monde entier et de leur volonté de faire partager leurs expériences, leurs observations au plus grand nombre. Cet humus va pouvoir ensemencer la réflexion des homéopathes et vous allez en bénéficier dans l’espace de construction commune de la consultation.