Avant la consultation

SAISIR LE SENS DE LA DÉMARCHE – COLLECTER LES SIGNES

1. COMMENT PROCÉDER ?

Tenir un cahier
Il est indispensable. Il est l’outil d’une quête fructueuse. Dès qu’une idée vient, il faut pouvoir la noter, partout où l’on est : chez soi, dans les transport, en déplacement, au travail. Le cahier doit être à portée de main, facilement transportable. Il est personnel et respecté comme tel par tous. Pour les enfants plus grands, il faut les encourager à l’analyse personnelle, à noter eux-mêmes les signes dans un cahier qui leur est personnel. Pour un jeune enfant, les parents tiennent un cahier à sa place. Ils y notent leurs observations et aussi les réflexions, observations, confidences de l’enfant.Parallèlement, les parents continuent de collecter des signes dans le cahier de leur enfant.
Si plusieurs enfants sont suivis par l’homéopathe : à chaque enfant, son cahier !

Se faire aider
Par la méditation personnelle. Par le regard des autres — compagne, compagnon. — parents : souvent les meilleurs spécialistes de leurs enfants ! Si les premières caractéristiques énoncées peuvent être banales, souvent, un temps d’analyse permet de faire ressortir une observation, une caractéristique si personnelle de leur enfant — grands-parents, frères et sœurs, autres proches — nounou.

Relire, souligner, faire ressortir les idées clés
Avant le rendez-vous de la consultation, relire l’ensemble des notes, souligner les mots importants. Au mieux, trouver un mot clé, qui synthétise le terrain et oriente vers le remède correspondant.

2. DÉCRIRE LES SIGNES EN PROFONDEUR

De façon détaillée, le signe physique ou le signe psychique

Donner le plus de détails possible.

Décrire par analogie :

C’est comme… ça ressemble à… à quel moment de la journée… de l’année ?

Qu’est-ce qui améliore… qu’est-ce qui aggrave ?

Tenter d’identifier quel a été le point de départ… dans les temps : quand ? dans l’espace : où ?

Décrire les circonstances de survenue : comment ?

L’état d’esprit

Quand le(s) signe(s) physique est(sont) apparu(s).

Le tableau physique

Au moment de l’émergence du signe psychique.

L’évolution du signe

Physique

Psychique

Remonter le temps

En enquêtant sur les évènements qui ont jalonné la vie :

— dans l’enfance : quel environnement matériel ? affectif ? quels évènements physique, psychiques vous ont marqués ? vous a-t-on rapportés ?

— au moment de l’accouchement : comment s’est-il déroulé ? circonstances affectives? état d’esprit de la mère, du père ? suite d’accouchement ? allaitement ?

— in utéro : description grossesse ? évènements pendant la grossesse ? état d’esprit de la mère, du père ?

— au moment de la conception : état d’esprit de la mère ? du père ? quelle place dans la fratrie ? circonstances ? environnement matériel, affectif ?

3. NOTER LES RÊVES

Intérêt du cahier toujours à proximité !

Se rappeler de ses rêves est possible. Particulièrement, lorsqu’on rêve à proximité du lever. De plus, la vigilance est renforcé lorsqu’on est averti que c’est important, qu’un signe pertinent y est peut être contenu.
Si le rêve réveille, il ne faut pas hésiter à le noter de suite.
Pour les enfants, les laisser parler de leur rêve, leur offrir des possibilités d’expression, sans censurer même si inattendu ou dérangeant.

Décrire le rêve de façon la plus détaillée possible

Le lieu ? l’époque ? la durée ? les personnages ? ressemblent-ils à des personnages connus ? quels âges ?
Est-on un personnage du rêve ? en action ? en spectateur ? décrire l’action, les enjeux, l’issue ?
Y a t il des transformations de personnages ? d’animal ? de plantes ?que ressent-on pendant le rêve ? après ?

Se rappeler de rêves

Que l’on faisait dans l’enfance et qui nous ont marqués.

Noter si le rêve est récurrent

A quelle fréquence il est réalisé : toutes les nuits, plusieurs fois par mois ; deux ou trois fois dans l’année, dans la vie.

Être attentif à la transformation éventuelle du rêve

Le rêve est refait mais les personnages, l’environnement, l’action, l’issue diffèrent.

Être vigilant à certains médicaments

Certains médicaments allopathiques suppriment les rêves ou au contraire possèdent des propriétés génératrices de rêve. La personne rêve, parfois beaucoup, mais ces rêves ne lui appartiennent pas vraiment.

Capter les sensations et les images mentales

Autour de sa pensée rationnelle, logique, autour de sa définition physique existent les sensations, les impressions. Elles font partie de l’activité mentale normale. Elle font partie de l’individu et sont caractéristiques de lui.

De même, pendant la journée, alors que l’on est en éveil, des images mentales rapides peuvent venir à l’esprit, en relation avec ce que l’on est en train de vivre ou pas. Parfois imperceptibles, parfois fréquentes mais difficilement identifiables.

Être à l’écoute pour les capter, faire l’effort de les identifier, chercher à les exprimer au mieux.