Alternatives : Parlez donc de vous, tout simplement !
Dans la pensée collective, particulièrement occidentale, on estime que l’intellect précède et prime l’intuition et pour cela on cherche à tout prix une explication convaincante.
On préfère sacrifier la vérité pourvu que l’on possède une théorie séduisante intellectuellement.
Or, dans les faits, c’est bien l’intuition qui précède l’intellect.
Les meilleurs chercheurs n’ont-ils pas des intuitions qui, précèdent, voire président, à la mise en route des projets ? Le développement consécutif du projet relève, lui, de la construction intellectuelle.
Alternatives : Et si vous preniez le risque que cela ne « marche » pas de suite ?
D’ailleurs que signifie un remède qui « marche » ? Il est possible que le premier remède prescrit ne supprime pas totalement le symptôme, mais l’améliore.
L’observation juste de l’amélioration est un point important. Qualifier et quantifier l’amélioration permet de savoir si l’on est sur la voie de la guérison.
S’il ne supprime pas totalement et définitivement le symptôme, le remède va travailler en amont du symptôme, sur les mécanismes qui le génèrent. Cela peut prendre du temps.
D’autres signes qui accompagnaient le signe principal peuvent s’amender, témoignant de l’amélioration. Ce serait un mauvais procès d’estimer que « ça ne marche pas » alors qu’un processus est engagé.
De votre côté, vous allez continuer de réfléchir et dire plus et mieux. Le médecin va continuer à réfléchir et comprendre plus et mieux.
Alternatives : Méfiez-vous ne votre propre censure ! L’homéopathe ne fera jamais rien sans votre consentement.
L’homéopathe est très attentif à n’avancer dans le travail de découverte du remède de terrain qu’avec votre consentement.
Il ne cherche pas à vous déstabiliser ou à rentrer par effraction dans votre univers. Ce ne sont pas ses outils d’investigation. Il est respectueux du rythme de votre réflexion.
Il convient d’observer que, parfois, on affiche une résistance à dire jusqu’au bout notre pensée, parce que l’on sait bien, dans notre fort intérieur, que cela fait partie de notre fonctionnement le plus intime, le plus secret que l’on n’a pas envie de livrer.
Le but de l’homéopathe n’est pas d’y apporter un jugement, de vous dire « Ce n’est pas comme cela qu’il faut fonctionner, c’est une façon erronée qui vous nuit, ou qui nuit aux autres… » Il va la considérer comme la définition la plus affutée de votre terrain. C’est cela qu’il cherche pour déterminer le remède qui vous correspond le plus finement, le plus exactement.
De consultation en consultation, le niveau de compréhension du travail homéopathique s’accroit et la prescription s’affine.
Alternatives : L’homéopathie vous accompagne là où vous en êtes jusque là où vous souhaitez aller, suivant le rythme que vous désirez.
Les intentions de l’homéopathe n’ont nullement été d’arrêter radicalement les traitements en cours pour installer le sien.
Il connait les traitements et les pathologies qu’ils traitent, comprend et respecte la prescription.
L’homéopathie agit de façon différente des traitements allopathiques classiques.
Les deux types de traitements peuvent être entrepris en parallèle
sans que les objectifs de l’une ou de l’autre ne soient contrariés.
Certains patients viennent à la consultation d’homéopathie pour tenter d’apaiser les effets secondaires des traitements sans avoir l’intention a priori de l’arrêter.
D’autres, de tous âges, se posent la question d’une autre façon de faire.
Pour l’instant, ils souhaitent garder leur traitement et expérimenter l’homéopathie en se donnant le temps d’acquérir une autre conscience, de former d’autres idées à la lumière des résultats obtenus, d’investir progressivement leur confiance dans des façons d’agir différentes.
Concernant les personnes qui mettent en œuvre plusieurs démarches thérapeutiques de concert, elles sont seules maitre à bord pour juger des réponses apportées et pour ressentir l’aspect positif de certaines associations.
Les intentions de l’homéopathe n’ont nullement été d’arrêter radicalement les traitements en cours pour installer le sien.
Il connait les traitements et les pathologies qu’ils traitent, comprend et respecte la prescription.
L’homéopathie agit de façon différente des traitements allopathiques classiques.
Les deux types de traitements peuvent être entrepris en parallèle sans que les objectifs de l’une ou de l’autre ne soient contrariés.
Certains patients viennent à la consultation d’homéopathie pour tenter d’apaiser les effets secondaires des traitements sans avoir l’intention a priori de l’arrêter.
D’autres, de tous âges, se posent la question d’une autre façon de faire.
Pour l’instant, ils souhaitent garder leur traitement et expérimenter l’homéopathie en se donnant le temps d’acquérir une autre conscience, de former d’autres idées à la lumière des résultats obtenus, d’investir progressivement leur confiance dans des façons d’agir différentes.
Concernant les personnes qui mettent en œuvre plusieurs démarches thérapeutiques de concert, elles sont seules maitre à bord pour juger des réponses apportées et pour ressentir l’aspect positif de certaines associations.
Alternatives : Vous êtes libre ! L’homéopathe propose de cheminer avec vous. Chaque remède permet une étape de ce chemin.
La peur de la dépendance est naturelle. Pourtant, le remède homéopathique, lorsqu’il est correctement prescrit et surtout correctement utilisé, ne rend pas dépendant.
L’attitude qui consisterait à consulter pour connaître le nom du remède en vue d’une auto-administration est dangereuse.
La répétition anarchique du remède donnerait lieu à des manifestations de sa toxicité et serait une porte ouverte à une attitude de dépendance vis à vis du remède.
Craindre la dépendance au médecin paraît exagéré. Vous avez choisi de mettre un médecin homéopathe sur votre route, il est là pour vous accompagner dans votre évolution et non pas pour la diriger et la contrôler.
L’idée de cheminement structure de façon essentielle la démarche homéopathique. Les remèdes homéopathiques vous aident à chaque étape permettant un cheminement sur la voie de la guérison, une avancée vers un mieux-être, le développement de ce que l’on a en soi.
Parfois, les problématiques sont complexes impliquant du temps et de la persévérance pour délier les nœuds.
Chaque remède joue son rôle et participe à désimbriquer les problèmes, les comprendre puis les intégrer.
Il est important que les premières consultations ne soient pas éloignées, pour approcher au plus près le remède de terrain.
Si le médecin et le patient observent une bonne évolution signifiant qu’il s’agit pour le moment du bon remède de terrain, alors on peut espacer. Mais il est bon de rester en contact pendant ce délai.
La crainte de la dépendance apparaît sans fondements. L’idée de cheminement la supplante. L’idée de construction la prolonge.
L’homéopathie est vectrice de l’énergie qui libère votre potentiel pour construire autour de vous. En ce sens, elle apparaît comme un facteur d’évolution personnelle et devient facteur d’évolution interpersonnel et pourquoi pas sociétal.
Acteur de votre santé, vous réalisez une démarche préventive profonde, la plus en amont possible, dans le respect d’un équilibre écologique. Cheminer pour participer à cette construction, n’est-ce pas enthousiasmant ?
Alternatives : Le bébé est une personne, si la consultation lui est dédiée, il doit être au centre de celle-ci.
Pendant la consultation, le médecin examine le bébé. Il doit donc être physiquement présent, en contact avec le médecin, en contact avec sa maman, son papa, ou les deux. Une relation à trois entre bébé, le ou les parents, le médecin va s’établir.
Le bébé est un être extrêmement communicant dans toutes les dimensions de la communication non verbale : par sa physionomie, son attitude, son maintien, ses actions, ses demandes, les sons qu’il émet. Il est en contact avec l’émotionnel ; il n’a pas besoin de son mental pour vivre la consultation.
Le médecin observe, ressent, entre volontiers en contact avec l’enfant. Il étudie le faisceau de liens qui unissent le bébé et ses parents. Si l’occasion se présente, il pourra observer son comportement par rapport à la prise de nourriture.
Il interroge sur l’état d’esprit de chacun des parents au moment de la conception de l’enfant, comment se sont déroulés grossesse et accouchement, les premiers temps de vie du bébé, son installation dans la famille, la fratrie, ses rythmes.
Le RDV avec le docteur ne doit en aucun cas être un sommet d’anxiété pour les parents. Manger, dormir, être changé font partie de la vie du bébé donc de la consultation.
Inutile de monopoliser son esprit sur des choses aussi simples. Par contre, il est directement fructueux de mobiliser ses capacités d’observation, pour capter les signes de son enfant et accueillir ce qu’on en ressent pour l’exprimer en consultation.
Alternatives : S’il est normal qu’un enfant puisse bouger, il est souhaitable qu’il participe.
Plutôt que de craindre la consultation, les parents peuvent la préparer avec leur enfant et lui présenter en amont le travail homéopathique qui va être entrepris pour lui, afin d’ôter les pierres de sa route et qu’il avance dans sa direction personnelle harmonieusement.
Chacun va se mobiliser : les parents, le médecin et lui aussi.
Il est capable de dire beaucoup sur lui et en le faisant avec précisions, il devient acteur de la consultation et va participer à sa construction.
Consigner l’ensemble des signes sur un cahier permet de ne pas oublier de les citer lors de la consultation.
Pendant la consultation, l’enfant est libre de bouger, lire, écrire, dessiner, boire, se reposer.
Le médecin homéopathe en profite pour le regarder vivre, se positionner, peut analyser ses dessins, observe les relations avec le parent.
Le médecin cherche l’alliance avec son jeune patient. Il apprécie quand il apporte des signes, écoute et répond aux questions.
Lorsque c’est le cas, il s’avère que la consultation passe rapidement. Chacun, enfant, parent, médecin, en sort grandi.
Alternatives : Et si vous saisissiez l’opportunité d’être vous-même, grâce au remède de terrain ?
Il est important de réaffirmer le sens de la consultation homéopathique.
Il ne s’agit pas d’un espace de jugement.
Il ne s’agit pas d’un espace de stigmatisation, d’attribution de rôles au jeune, au père, à la mère et aussi au médecin homéopathe.
Dans cet espace, il est profitable à chacun de fonctionner dans le sens de « construire ensemble », en SYNERGIE.
Bien entendu, le jeune a le droit, a le choix de ne rien dire, ne pas entendre les questions, de rester sur ces positions, de dénigrer l’homéopathie et l’homéopathe.
Cependant, les parents peuvent oser insister, lui dire « essaye », présenter le travail homéopathique comme une opportunité de dérouler l’écheveau de ses idées, ses émotions, de ses intuitions si caractéristiques, si singulières qu’elles le constituent.
L’adolescence n’est ni une maladie à guérir ni l’expression d’énergies incomparables à normer au nom d’un confort ô combien relatif.
Il apparaît qu’une première consultation, réunissant les deux parents et l’homéopathe, préalable à la consultation du jeune, puisse être bénéfique.
L’homéopathie bien conduite pourra être des plus efficaces. À travers la définition du terrain du jeune sont mises à jour des caractéristiques, des principes de fonctionnement personnels propre au jeune patient mais pas seulement – il peut s’agir aussi de ceux de sa famille, car chacun des membres d’une famille détient des problèmes qui la concerne tout entière.
Il est possible que ce ne soit pas directement confortable, ni pour le jeune ni pour ses parents ou ses proches. Mais c’est ce qui, compris et équilibré par le remède de terrain, va assurément devenir le plus hautement constructeur pour le jeune, ses parents, voire les membres de sa fratrie.
Alternatives : Il n’y a pas d’âge pour bénéficier de l’homéopathie. Elle accompagne cette période de la vie en aidant à prendre en charge ses caractéristiques. De cette façon, elle participe à éviter l’excès de médicaments.
La personne qui avance en âge présente souvent plusieurs pathologies à laquelle répond une polymédicamentation dont le pilotage n’est pas aisé, assortie des risques de surdosages médicamenteux ou génératrice des pathologies des sujets âgés.
L’homéopathe ne prétend pas faire la révolution et l’action qu’il est susceptible de mener s’inscrit dans la stratégie générale du médecin traitant.
Il est probable qu’il ne trouve pas le remède de terrain tout de suite, faute de données. La personne qui avance en âge est rarement familière avec l’exercice d’exégèse de ses données personnelles. Sa discrétion, son extrême pudeur font écran.
L’homéopathe a conscience que la consultation homéopathique désoriente. Il s’attache à briser les images de la vieillesse, synonyme de « charge » pour la société, de « naufrage » et « décrépitude ».
Il assure son patient de son écoute, en lui proposant d’investir tout l’espace de la consultation de son humanité unique et passionnante.
Il reconnaît des situations sous-estimées à cette période de vie : mise à la retraite, déménagement, intervention chirurgicale même modeste, impliquant l’anesthésie, fractures osseuse, douleurs mais aussi tristesse, chagrin, anxiété que le départ de sa demeure amplifie.
Il envisage les remèdes susceptibles d’apporter des solutions et participe à alléger le poids médicamenteux.
Dans l’intimité de la personne âgée se trouve souvent l’aidant – qu’on oublie et qui s’oublie –, profondément débiteur en énergie physique et psychique. Les remèdes homéopathiques peuvent développer une énergie puissante sur laquelle appuyer l’action quotidienne.